Avant de quitter Nungwi, Shomari m'a amenée visiter l'Aquarium naturel des tortues marines de Mnarani.
Il arrive que les tortues de mer soient malencontreusement prises dans les filets des pêcheurs et soient blessées... A l'aquarium naturel de Mnarani, elles vont être soignées, nourries et gardées dans un grandbassin naturel alimenté par l'eau de mer, jusqu'à ce qu'elles puissent être remises à la mer ...
La plupart des tortues que j'ai vues sont des tortues vertes.
Ellestirent leur nom de la couleur verte du tissu adipeux existant sous leur carapace.
Elles se distinguent facilement des autres tortues de mer, parce qu'elles n' ont pas deux mais une seule paire d'écailles préfrontales.
Les tortues vertes sont les plus grandes des tortues marines
La carapace de l'adulte peut avoir de 90 à 122 cm de longueur. L'adulte pèse entre 110 et 190 kg.
C'est la seule tortue marine strictement herbivore à l'état adulte
La bébé tortue se nourrit de crustacés et d'insectes aquatiques.
Mais dès qu'elle atteint 20 à 25 cm de longueur, elle ne mange plus que des algues et des herbes de mer.
clic sur les vignettes pour voir les photos en grand
Un petit musée très sympathique
explique en détail la croissance et la répartition des tortues dans les eaux de la planète ...
devant l'entrée, le squelette impressionnant d'une pauvre baleine venue mourir sur la plage à la fin des années 60 ...
Pour les passionnés, il existe à quelques pas de là un autre aquarium naturel, celui de Baraka, dans lequel il est possible de nager avec les tortues ...
dommage, il était fermé lors de mon passage ... mais c'est un super plan !!
Sur la plage, on rencontre des dizaines de femmes munies de ces seaux multicolores ...
Merci à tous ceux quidéjà ont donné une solution ...
la bonne réponse complète n'a pas encore été trouvée ...
Mais en tout cas, ces dames ne ramassent pas d'oeufs de tortue ... Les tortues marines sont en voie de disparition sur toute la planète et sont protégées par le CITES ... Même à Zanzibar, ces dames s'exposeraient à des amendes très lourdes voire des peines de prison ...
⚓ Le chantier des boutres de Nungwi, sur la pointe Nord de l’île de Zanzibar, tout au bout d'une longue série de plages de sable blanc entrecoupées de rochers et de morceaux de falaises, semble sortir tout droit d’un rêve de pirates.
⚓ Le chantier se situe dans une cocoteraie peu dense, juste derriere la bande de sable de la plage. Au moment où je l'ai visité, une dizaine de boutres étaient en construction avec environ 3 ou 4 ouvriers travaillant sur chaque embarcation.
un Boutre de Zanzibar ?
⚓ Petite définition (merci Wikipedia):
« Reconnaissable à sa voile latine et à sa coque en bois, le jehazi des îles de Zanzibar, sur la côte orientale de l’Afrique, est manoeuvré par un équipage de cinq ou six hommes. Construit sur les chantiers de l’archipel, il dérive du boutre de la mer Rouge et des dhow arabes à la proue effilée qui croisaient dans l’océan Indien, portés par les vents des moussons. »
⚓ Les ouvriers perpétuent des techniques ancestrales.
Tout est fait à la main et les hommes manient la hache et la scie avec une dextérité extraordinaire.
Il faut environ 3 mois à 4 ouvriers pour construire un boutre “moyen” (entre 8 et 10 mètres).
Le bois utilisé est du palétuvier. Il provient du continent (africain) car les mangroves de Zanzibar ont pratiquement toutes disparu.
Shomari, mon jeune guide
Il fut comme moi très surpris quand on nous expliqua que le boutre d’une quinzaine de mètres de longueur qui était en cours de construction allait servir au transport d’environ 300 (!) personnes entre Oman et Zanzibar.
On comprend mieux dans ces conditions la fréquence des drames maritimes qui se produisent sur les côtes africaines.
la carcasse du Boutre
⚓ Nungwi est en même temps un port de pêche important.
⚓ Comme dans tous les villages africains, il y a beaucoup d'enfants, un peu craintifs et pourtant très curieux de voir une “Mzungu” (une blanche).
Si la Tanzanie est connue pour l’immuable Kilimandjaro et les immenses parcs nationaux qui l’entourent, elle abrite aussi un des peuples nomades les plus célèbres au monde : les fameux Massaï !!
Les massaï vivent, habituellement, en mode semi-nomade à cheval sur le Kenya et la Tanzanie. Plus éleveurs que guerriers, les Massaïs cultivent la terre et vivent avec leurs troupeaux dans d’immenses espaces plutôt sauvages.
De jeunes Massaï s'entrainent sur la plage .... le meilleur est celui qui sautera le plus haut !!!ahurissant !!
Je ne m'attendais pas à les rencontrer à Zanzibar, à des milliers de kilomètres de leurs terres !!!
Et ils mesurent souvent entre 1,80 m et 2 mètres…
et pourtant, j'en ai croisé beaucoup ....
Difficile de les rater :ils ont conservé leur habittraditionnel.
avec "Charles" (*) au village d'Abasi
Les Massaï ont leur propre langue (le maa), et parlent parfaitement le swahili, mais la discussion se fait en Anglais, une langue qu'ils maîtrisent plutôt bien.
En discutant avec eux, j'ai compris ... l'explication est simple :
ce sont des sortes de "saisonniers"
Lors des deux saisons touristiques principales, ils quittent familles, femmes et enfants pour travailler et profiter de l’embryonnaire manne touristique de Zanzibar .
Marchands de souvenirs, « bodyguards », "boys" ou gardiens de nuit , ils donnent parfois l’impression d’être utilisés comme caution « couleur locale » par les hôtels.
dans ce lieu où le tourisme de masse à l’européenne est inconnu.
Si certains Massaï travaillent effectivement dans des hôtels qui les emploient réellement, la plupart sont plutôt là pour profiter du temps libre, de la plage, du climat… En échange de quelque argent pour tel ou tel autre petit travail d’appoint, ils se font plaisir.
Leur principal intérêt d’être là semble être… de séduire les jeunes touristes ... hihihihihi
"John" et "Paolo" (*) ... Habit traditionnel mais lunettes fashion. La culture massaï n’est pas imperméable à la mode.
L’habit traditionnel est de rigueur, mais pas uniquement pour plaire aux touristes : il est spécial mais tellement pratique et confortable, qu’ils ne voient aucune raison d’y renoncer.
Tous sont également conscients que leur culture est forte et unique, et ils y sont particulièrement attachés.
Aucun Massaï, de tous ceux que j’ai rencontrés, n’a abandonné sa tenue traditionnelle, son épée, ou ses bijoux de perles.
"Mike" (*) tient une petite boutique de colifichets massaï sur la plage
♣ Mais peu à peu, les Massaï « s’occidentalisent » au contact des touristes...
les sandales blanches en plastique, voire les basquettes Nike remplacent de plus en plus souvent leurs droles de sandales taillées dans des pneus de récup.
Et ils ont presque tous un téléphone portable, dont ils semblent incapables de se passer aujourd’hui.
Andrews (*) m'a avoué être fasciné par Facebook et internet.
Il admet que çà lui permet de rester en contact avec les jeunes touristes italiennes qu'il rencontre .... les Massaï adoooooooooooooorent les italiennes !!! on les comprend !! lol
Je ne peux leur reprocher de vouloir accéder à autre chose que ce qu’ils ont connu, mais j’ai été prise d’une impression étrange, en me rendant compte que c’était véritablement la première génération à massivement quitter leurs terres.C’est aussi la première génération qui peut profiter d’un tourisme naissant, et donc avoir une alternative au mode de vie traditionnel.
Leur "évolution" me rappelle l'exode rural en europe .
Sauf que s’agissant des Massaï, c’est un peuple à part entière, avec une histoire et une culture propres.
(*) C'est marrant ..... je les ai rencontré sur la plage, ou dans les jardins de l'hôtel ....
Ole Sekei, Ole Pazeko, Moleli, Ormediac et Sauti ... Une fois la saison touristique lancée, ils deviennent respectivement Charles, John, Mike, Andrews et Paolo. Ils donnent ces "faux noms" pour lancer la discussion .... et j'ai vraiment du insister pour connaitre leur véritable nom ....
Quels yeux extraordinaires, lumineux, pleins de chaleur, de confiance et d'innocence ....
Aujourd'hui, mes z'amis, je vous emmène découvrir le village du petit Abasi ...
Sa maison tressée en feuilles de palmes au bord de l'océan, le linge qui sèche au soleil, les barques creusées dans des troncs de manguier, son école, ses parents, ses amis ....
Le village du petit Abasi s'appellePwani Mchangani ("sable blanc") ... C'est un petit village de pêcheurs sur la Côte Est de Zanzibar entreKiwengwa et Matemwe ...
La vie s'y déroule paisiblement, au rythme des marées et des retours de pêche ...
il y a deux écoles, une petite épicerie très bien achalandée, des étals de fruits et légumes ... et même une équipe de football !!Mes z'amis, j'ai encore dans la tête, les rires des enfants ravis de se faire photographier et de regarder l'écran de mon APN ....
Cette dame au charme d'une infinie douceur, sous sonrhanga coloré me fit entrer dans sa maison et m'invita à goûter au plat de poissons qu'elle préparait pour la famille ...
J'ai adoré cet instant de partage ...
Assurément l'un de mes meilleurs souvenirs de Zanzibar ...
Cette fois, çà y est .. j'ai rebouclé mon sac ... bye bye Stone town ...
En route pourKiwengwa
sur la côte Est ...
près de 2 heures pour parcourir 50 km ... Comme partout en Afrique, sur les routes, il faut être très prudent et avoir les nerfs solides pour éviter ...les pietons, les vélos,
les camionnettes surchargées
et les dala-dala poussifs qui circulent avec une connaissance très approximative du code de la route ...
c'est quoi un dala dala ?
A Zanzibar, mes z'amis, un dala dala, c'est une sorte de taxi collectif et un moyen de transport exotique et peu onéreux ... pour peu que vous ne soyez pas trop pressés ...
On s'y entasse à 10, 15, 20 personnes sans compter les sacs, les volailles et les chèvres ... Vous aurez parfois la place de n'asseoir qu'une seule fesse mais c'est aussi l'occasion de partager un peu de la vie des gens d'ici. Et puis on voyage le nez au vent ...
Ah ! un dernier détail ... 3 Personnes travaillent par dala dala, le chauffeur, son navigateur (je n'ai pas trop compris à quoi il sert) et son guichetier qui voyage soit assis à vos cotés soit debout accroché à l'arrière, d'où son surnom peu flatteur de "singe".
Personnellement, j'ai adoré prendre le dala-dala et je vous en reparlerai certainement dans de prochains articles ...
Pour l'heure, mon taxi traverse plein de petits villages à la vitesse d'un escargot malade et j'ai le nez collé à la vitre ...
Loin de stone town, je découvrece qui se passe « à l'intérieur », un peu de la vie des gens qui habitent à l'écart des côtes et des spots touristiques ...
Je n'allais pas quitter Stone town sans vous parler de l'hôtel Serena Inn, qui est la propriété de l'Aga Khan
C'est l'hôtel dans lequel j'ai résidé durant mon séjour dans la ville de Pierres
Le Serena Inn 5 * est sans conteste le plus ancien et le plus prestigieux des hôtels de Stone Town.
♥ Un cadre historique et raffiné
Le Serena est un havre de paix au charme suranné des vieux palaces.
Le bâtiment est un livre d'histoire ... Il compte deux édifices : le premier est un immeuble historique des télécommunications britanniques datant du XIXème siècle. Le second, plus intime, est l'ancienne maison d'un médecin chinois avec son toit caractéristique. Le Moyen-Orient épouse ainsi l'Asie sur cette l'île où se croisent les marchands.
De hauts plafonds, des fleurs, du bois plaqué, des matières nobles ...
Tout invite au voyage dans l'établissement : tableaux, mobilier, tissus , tout est cossu et de bon goût ...
C'est comme si on se promenait dans une autre époque :
on admire les objets exposés en s'interrogeant sur leur éventuelle appartenance à une famille royale...
♥ Un environnement de rêve
Situé sur le front de mer, tout proche du quartier historique de Stone Town, l'hotel a un accès direct sur la plage et j'ai ainsi pu, de ma chambre comme de la terrasse, admirer de fabuleux couchers de soleil...
Au rez-de-chaussée, il y a la grande terrasse de la piscine, avec vue sur l'océan. Ombragée, comme il se doit, par des palmiers et des fleurs colorées au parfum délicat... c'est là que j'ai écouté l'orchestre taarab de l'article précédent et admiré les danses de Neema ...
♥ Un restaurant sous les étoiles
le soir, je mangeais au restaurant de poissons et de crustacés, situé sur la terrasse du toit de l'hôtel ...
Des diners de rêve en musique sous les étoiles et devant l'océan éclairé de lune ...
Sous ses airs de passé somptueux, cet hôtel est absolument magique ...
Et pour les Européens, c'est un luxe parfaitement abordable ...
Alors, mes z'amis, si vous allez un jour à Zanzibar, pour quelques euros de plus, venez goûter au charme et à la courtoisie de l'hôtel Serena Inn ... juste pour le plaisir ...
Jahi, Sheha, Salim
Prévenants, souriants, disponibles, ils ont tout fait pour que mon séjour à ll'hôtel Serena Inn soit inoubliable ... Merci !!!
et voici Akil ...
mon serveur préféré ... le premier soir, il noua un bracelet de fleurs autour de mon poignet pour me porter chance et bonheur ...
Les fleurs ont séché mais je le conserve comme un précieux souvenir ...
CLIC SUR LA PHOTO (*)
(*) désolée mes z'amis, mais j'ai fait une erreur de compression ... sniff !! en grand écran, les photos sont un peu floues ! bouhhhhhhh
A zanzibar, deux styles de musique, de chants et de danses s'associent souvent pour animer les fêtes de mariages ainsi que les plus grandes festivités musulmanes ...
est une fusion d'instruments différents du monde entier comme l’oud du Proche Orient, le clavier électrique occidental, le taishokoto japonais, l'accordéon, le violon et beaucoup d'autres ...
Cette musique très particulière, mélange de styles et des différentes cultures qui sont passées à zanzibar trouve aussi sa source dans la poésie swahilienne. Les chansons taarab sont chantées en swahili par les hommes et depuis 1906 aussi par des femmes ...
Je l'ai rencontrée au Serena Inn à Stone town et plus tard, j'ai eu le plaisir de la retrouver sur la cote Est, à l'Ocean Paradise ...
Une fille sympathique, bourrée d'énergie et de bonne humeur ...
Le chakacha est à la fois un style musical swahili et une danse proche de la rumba congolaise et du soukouss. Rythmé par les tambours ngoma, ou à l'occasion par la musique taarab, le chakacha, cette danse joyeusement érotique et très frénétique, est dansé par les femmes..
CLIC SUR LES MINIATURES POUR LES VOIR EN GRAND
(vous m'excuserez pour la pauvre qualité des clichés mais Neema remuait trop vite le heu ... bas du dos !! pour mon APN ! lol)
hihi les garçons, vous ne trouvez pas qu'il fait chaud, d'un seul coup ? LOL MDR
Ah !! j'allais oublier ...voici la réponse à la petite énigme de l'article précédent ... Elle est simple ...
Pour Ali, cette coutume a une origine dans les superstitions tirées de l'islam ...
Tout d'abord, pour l'islam, tout geste "noble" doit commencer par la droite comme saluer, se coucher, manger, se vêtir, se chausser ...
ensuite, la femme étant un être particulièrement faible, si elle entrait du côté gauche de la porte, elle ferait entrer le mal dans la maison, incapable de lui résister ...
une autre raison plus prosaique .... Dans les portes zanzibarites, le battant de gauche est renforcé par le pilier central, donc, plus difficile à pousser .... hihihihihihihhii
Massives, construites en bois de teck ou de sésame , elles témoignent depuis des siècles de la richesse, la culture, la religion et le rang social de leur propriétaire.
On en dénombre plus de 800 rien que dans la vieille ville de Stone Town !!
Elles font partie intégrante de la maison zanzibarite et les habitants en sont très fiers...
Dans l'ombre des ruelles étroites, au fond des cours, sur les places nimbées de lumière, le long des façades blanchies sous le soleil, je suis partie à la recherche de ces témoins d'un passé révolu, quand les navires déchargeaient leur cargaisons de bois précieux en provenance de l'Inde et de l'Arabie ...(*)
les portes sculptées de Zanzibar ...
DES PORTES VERS L'AILLEURS ....
Les portes de Stone Town étaient traditionnellement très travaillées. Symbole de prospérité, elles devaient être magnifiques et imposantes pour faire envie aux voisins...
La forme de la porte et les indications gravées permettaient aussi de savoir à quel culte appartenait la famille
Une porte swahili
très finement sculptées de motifs de fleurs, d'écailles, de vignes, ces portes peuvent comporter des inscrustations de fer et de cuivre ..ce sont les plus répandues à Zanzibar ...
Une porte omanaise
de style arabe, les portes omanaises sont surmontées d'une imposte en arc de cercle dans laquelle sont gravés des fruits, des fleurs ou même des extraits du coran. Les deux panneaux sont eux même ornés de clous de fer, de cuivre ou de laiton ...
une porte indienne Gujerati
les portes indiennes, que l'on trouve fréquemment à l'entrée des magasins, sont très reconnaissables à leurs panneaux composées d'éléments geométriques.
Toutes sont de vraies oeuvres d'art et la symbolique des détails est fascinante ...
regardez attentivement les photos et le diaporama, mes z'amis ...
des écailles de poisson signifient que le propriétaire était un pècheur ou un marchand de poissons .. une corde qu'il possèdait sa propre barque, de la vigne qu'il faisait le commerce des épices, des perles qu'il était bijoutier, des carrés qu'il était mathématicien, avocat ou comptable ...
Une fleur pour chaque famille habitant dans l'immeuble, des ananas en signe de bienvenue ...
Les chaines étaient sensées protéger l'entrée des esprits malins ... En vérité, elle indiquaient clairement que l'occupant possèdait ou faisait le commerce des esclaves ...
Curieusement, les gros clous sur les battants devaient servir à se protéger des éléphants ... des fois qu'il y en ait un qui ait l'idée de défoncer la porte ... sauf qu'à Zanzibar, il n'y a pas d'éléphants ... la tradition a sûrement due être apportée des Indes...
CLIC SUR LA PHOTO
une petite enigme, mes z'amis ... les femmes doivent toujours entrer en poussant le battant droit des portes ... devinez vous pourquoi ??
(*) A l'office de tourisme, on s'est fait un plaisir de me fournir un dépliant et une carte de la ville permettant de les localiser facilement ... enfin presque !! lol
Ces jeunes femmes se rendent au Marché Darajani, à la limite de la vieille ville de Stone Town ...
Suivons les, voulez-vous ??
C'est le plus grand marché public de l'île, composé de marchés de rue et de bâtiments conçus par un architecte britannique, JH Sinclair au début du XXe siècle sur un terrain récupéré sur un bras de mer ...
très animé et très coloré, il est principalement consacré à l'alimentation ...
Poissons, fruits de mer et viandes ... vous prendrez bien un peu de poulpe ??
Mais aussi fruits, légumes, épices et toutes sortes de riz ...
Vous avez peut-être reconnu les fleurs de Bissap avec lesquelles les africains préparent une boisson très appréciée pendant les fêtes et que l'on appelle aussi du joli nom de "thé rose d'Abyssinie" ?
On y trouve également des vêtements, des chaussures, des articles de cuir et même .... des téléphones ...